lundi 29 avril 2013

Z comme Zouaves

Pour terminer ce challenge, un article que j'aurai pu appeler "papy fait le zouave". En effet, mon grand père a fait partie des Zouaves et envoyé en Algérie. Il n'y est pas resté très longtemps, car rapatrié suite à problèmes de santé. En fouillant avec lui dans de vieilles photos pour les numériser, j'ai retrouvé celle-ci qui m'a beaucoup fait rire. Il faut avoir beaucoup d'imagination pour le reconnaître !


dimanche 28 avril 2013

Y comme Y'a pas 9 mois

Il y a parfois des dates qui interpellent dans un arbre. Et pas besoin d'être très doué en maths, pour se rendre compte que chez certains des mes ancêtres, il n'y a pas les fameux 9 mois "réglementaires" entre le mariage et la naissance du premier enfant ...

Et cela commence dès ma grand-mère, mariée en novembre 1958 ... le premier enfant arrivant en juin 1959.

C'est le cas également pour mon arrière arrière grand-mère Marie LEGER né le 18 novembre 1903 et dont les parents se sont mariés le 9 mai 1903.

Et vous, vous en avez rencontré dans votre arbre ?

samedi 27 avril 2013

X comme ne sait pas signer

J'avais déjà cette idée de thème depuis quelques temps, et l'article de Benoît Petit sur les signatures m'a vraiment conforté dans ce choix. Certains généalogistes arrivent à retrouver des signatures assez loin dans leur généalogie, ce qui n'est pas mon cas dans le Berry.

Lorsque je recherche les actes, en remontant jusqu'au début du XXème siècle pas de problème : les ancêtres vivant à cette époque savent signer. Mais passé les années 1880, très peu de mes ancêtres signent, ce qui est somme toutes assez récent !

Voici quelques exemples d'actes entre 1858 et 1882.



Frédéric GUENEAU né en 1858 - son père signe

Marie Louise RAIMAULT née en 1862 - son père ne signe pas
Mariage de Germain MOREUX et Marie-Adrienne THOMAS en 1868, seuls deux témoins signent.
Louis Désiré Auguste DEZAT né en 1871 - son père signe

Rosalie Joséphine MOINDROT née en 1875 - son père ne signe pas
Marie Célestine ROY née en 1877 - son père ne signe pas
Alphonse Ferdinand REVERDY né en 1877 - son père signe

Henri Isidore CHAMPAULT né en 1878 - son père ne signe pas
Emile LEGER né en 1879 - son père signe
Elise MOREUX en 1882 - son père ne signe pas

jeudi 25 avril 2013

W comme Weltkrieg

Weltkrieg = guerre mondiale. Merci les cours d'allemand !

Quelques ancêtres ont connu les guerres mondiales, mais j'en ai finalement assez peu entendu parlé. Mes grand-pères étaient trop jeunes durant la seconde guerre mondiale.

Pour la première, j'ai au moins un arrière-grand-père et un arrière-arrière-grand-père qui y ont participé mais je ne les ai pas connu.

Pour moi l'Allemagne, ce sont avant tout les vacances que j'y passe, les échanges organisés entre collégiens.


mercredi 24 avril 2013

V comme vacances, voyages


Après ce challenge nous allons bien en avoir besoin !

Lors de mes vacances ou week-ends, j'aime "visiter" l'histoire. L'histoire locale, qui rejoint bien souvent la grande Histoire. Et de découvrir à chaque de petites pépites, que je me remémore avec bonheur. Grands sites ou petit patrimoine, les vacanciers qui cuisent sur les plages ne savent pas ce qu'ils ratent ! Je ne vais pas décrire tous les lieux, car ils seront peut-être l'occasion de futurs articles.

  • Château de Guédelon, ou comment des passionnés construisent dans l'Yonne un château au XXIème siècle, avec les techniques de l'époque. Incontournable.

  • Chapelle Thiezac, dans le Cantal. Accessible uniquement par un petit chemin pentu.

  • Château de Neuschwanstein en Bavière. Souvenir ému de mes deux visites.

 

mardi 23 avril 2013

U comme Ursin

Après Solange voici Ursin, de nouveau un prénom lié au Berry.

Saint Ursin fut le premier évêque de Bourges vers 300. Il annonça bien entendu la Bonne nouvelle et transforma une maison en église.

Un portail de la cathédrale de Bourges est consacré à la vie de ce Saint.

Le site du diocèse de Bourges nous en donne la signification :

(de gauche à droite et de bas en haut) Un pape envoie Ursin et Just en mission. Leur départ. Mais Just meurt près de Bourges : Ursin enterre son compagnon, entré à Bourges (des reliques et un bâton à la main), où il prêche (tenant cette fois sa crosse d'évêque). Au dessus : consécration de la cathédrale. Assis, il reçoit l'hommage de Léocade (pouvoir civil). En haut : baptême par immersion de Léocade et de son fils Ludre. Voussures : anges, confesseurs, diacres, prophètes.
Apostolicité de St Ursin : le pape serait alors St Pierre

C'est un prénom qui reste malgré tout peu répandu, voici mes ancêtres qui l'ont porté :

- Ursin BOUSSAT (~1703-1758), mon sosa 1930, décédé à la Chapelle Montlinard
- Ursin PRIEUR (1752-1811), mon sosa 294, vigneron à Sury-en-Vaux.
- Joseph Ursin REVERDY (1809-1855), mon sosa 88, également vigneron à Sury-en-Vaux.

L'occasion de me rendre compte que je sais encore peu de choses sur ces trois là. Allez au boulot !

T comme Top

Aujourd'hui, quelques-un des "top" de mon arbre actuel.

  • Top ... prénom des hommes
C'est de très loin le prénom Jean qui est le plus représenté avec 124 individus. Viennent ensuite Pierre (81) et François (70).

  • Top ... prénom de femmes

On trouve en première position Marie (143), puis Jeanne (122) et ensuite Anne (81).

  • Pour le top du nombre de naissances, j'en ai déjà parlé dans un article du challenge sur les enfants. Article ici.
  •  Top ... village
Le village le plus représenté dans mon arbre est Sury-en-Vaux (c'est aussi celui qui a été le plus dépouillé), viennent ensuite Verdigny (village qui jouxte), Sancerre et Ménetou-Râtel. Ces villages sont présents dans quasiment toutes les branches de mon arbre et son collés les uns aux autres.

  • Top longévité

La première place revient à Jean-Louis LEGER décédé en 1909 à l'âge de 94 ans. Viennent ensuite GUENEAU Marie Joséphine Berthe, décédée à 89 ans en 1981 et Pierre FOUCHARD décédé à 88 ans en 1899.


  • Top écart d'âge entre époux

Tristes reccords ... il ne faisait pas bon être une femme ... Jean BEAUNEZ 49 ans a épousé en secondes noces Marie CANDRET 19 ans, en 1838 à Herry.
Etienne DUPUIS épouse à 58 ans Marie DASVIN, 27 ans à Herry en 1696.
Jacques MORIZET 44 ans épouse Solange CHESTIER, 24 ans à Jars en l'an XI.

  • Top âge au mariage

Encore un triste record ... celui du plus jeune âge au mariage. Touche surtout les femmes, mais pas que.

Gabrielle CHAUDRON épouse Jean LEGER en 1691 à Subligny ... elle n'a que 13 ans
 DUCLOUX Françoise n'a également que 13 ans lorsqu'elle épouse François MENUET en 1668 à Sancerre. Il est âgé de 16 ans.

Jean-Louis BLONDEAU (mon fameux hors-la-loi) épouse à 14 ans Marie RAIMBAULT âgée de 18 ans. Cela se passe en 1795 à Verdigny.
Anne CHATIGNIER épouse à 14 ans Jean COTTAT âgé de 20 ans, en 1703 à Verdigny.
Marie Jeanne BEAUVOIS, 15 ans épouse  HeLONDEAU 16 ans en 1722 à Sury-en-Vaux.

Petite remarque : mieux vaut un logiciel de généalogie performant pour pouvoir faire ce genre de statistiques !





lundi 22 avril 2013

S comme Sainte Solange, patronne du Berry

Saint Solange est la sainte patronne du Berry.

Sainte Solange
L'histoire raconte que Solange était une bergère d'une grande beauté. Elle refusa d'épouser le fils du comte de Poitiers pour se consacrer à Dieu. L'homme l'enleva de force sur son cheval, Solange se débat et ils tombent dans un ruisseau. Elle sort de l'eau pour s'enfuir mais l'homme de rage lui tranche la tête. La légende dit que la tête séparée du corps invoque trois fois le saint Nom de Jésus. Solange décapitée aurait prit sa tête dans ses mains et la porta jusqu'à l'église Saint-Marin. Son décès aurait eut lieu en 880.


Un pèlerinage a lieu tous les ans le lundi de Pentecôte dans le village qui porte son nom.



Parmi mes ancêtres, 12 femmes portent ce prénom : mes deux grand-mères et la plus ancienne femme à le porter se trouve à la dixième génération.

Sur Gallica, Sainte Solange, vierge et martyre.





samedi 20 avril 2013

R comme Reverdy

REVERDY est l'un des patronyme qui revient le plus souvent dans mon arbre. Il est présent quasiment dans toutes mes branches.

Après quelques recherches il semble bien que ce nom soit originaire du Berry, du verbe reverdir. En ancien français cela pouvait signifier assommer, rajeunir... C'est également un nom de lieu dans la région lyonnaise et en Savoie.

Ce sont donc trente-six de mes ancêtres qui se nomment REVERDY, dont neuf Louis REVERDY.

Le premier que  je rencontre est à la huitième génération. Louis REVERDY (1), mon SOSA 140 (1768-1850). Un viticulteur qui décède à Tréport, à Sury-en-Vaux. Il épouse Marie Magdelaine RENAULD à Subligny.
Ses parents sont  Louis REVERDY (2) mon SOSA 280 né en 1737 et décéde en 1805 à Sury-en-Vaux

Vient ensuite à la dixième génération Louis REVERDY (3) mon SOSA 516 (1699 -1746) à Sury-en-Vaux. Il épousera Marguerite FLEURIET en 1722 puis Marie MIGNARD en 1740. Il est fils de Louis REVERDY dit le jeune (4), SOSA 1032, et Marie BEAUVOIS.

A la dixième génération toujours,  Louis REVERDY (5), mon SOSA 530, (~ 1689 -1758). Il épouse Margeritte SENNE le 21 janvier 1727 à Verdigny, village qu'il ne quittera pas. Il est manoeuvre et vigneron.

A la onzième génération, Louis REVERDY (6) mon SOSA 1408, marié en 1726 à Anne DION à Sury-en-Vaux. Son père est ... Louis REVERDY (7), mon SOSA 2816 marié, lui, à Jeanne DION.

Toujours à la onzième génération, Louis REVERDY (8), mon SOSA 1122,(~1662 -1732) à Sury-en-Vaux. Il épouse Anne NEPVEU le 18 juin 1693. Sa profession est l'une des plus prestigieuse de mon arbre : notaire et procureur au baillage.

vendredi 19 avril 2013

Q comme Quelle est ma lignée cognatique ?

Car les femmes de ma lignée cognatique (ascendance par les femmes), sont les seules ancêtres dont je suis (à peu près) sûre.

Je commence à partir de la cinquième génération :


GUENEAU Marie Joséphine Berthe (1892 - 1981)

PINSON Marie Marthe (1872 - 1947), ménagère

GUINGUAND Marie Louise (1836 - ?), ménagère

PINON Solange (1807-1854), couturière, vigneronne

COUDRET Geneviève (1776 - 1860), couturière

MATIVET Françoise (? - 1795)

JOULIN Anne (vers 1698 - 1748)

RICHARD MArie




jeudi 18 avril 2013

P comme protestant en 1573 à Sancerre

Je vous ai déjà raconté que je suis tombée par hasard sur une branche protestante dans ma généalogie. Article ici.
Je vais maintenant aborder un évènement plus ancien, qui a laissé des marques à Sancerre : le siège de 1573, lors de la quatrème guerre de religions.

Sancerre est en effet devenu un haut lieu du protestantisme dans le Berry, et plus globalement en France.
Sancerre, ville rebelle, était surnommée à l’époque la Petite Rochelle. Dès la fin 1572, de nombreux protestants vinrent à Sancerre qui accueillait les « réformistes ». Le roi Charles IX ne supportait plus l’affront de ces villes. Claude de la Châtre mobilisa jusqu’à 7000 hommes. Il tenta des assauts qui se terminèrent tous par des échecs.



Nouvelle tactique : assiéger Sancerre. Les assiégés tinrent bon mais les vivres vinrent à manquer. On mangea rats, taupes, vieux cuir … un récit raconte même qu’un couple mangea leur fille morte de faim. Le père fut brûlé et la mère étranglée.. Les protestants de Sancerre acceptèrent finalement la rédition lors de l’été 1573.

Cette histoire a été racontée par un ministre protestant, Jean de Léry dans son Histoire mémorable du siège de Sancerre.

Deux cents ans plus tard, Sancerre fera encore parler d’elle pour s’opposer cette fois à la Révolution Française d’où le terme « Petite Vendée Sancerroise ».

mercredi 17 avril 2013

O comme Où est Charlie ?

Pour ceux qui ne connaissent pas, Charlie est un personnage qu'il faut retrouver au milieu de dessins très détaillés, un vrai challenge !



Et bien c'est parfois la même chose avec nos ancêtres : mais où sont-il bien passés ? Sauf que nous n'avons pas le bonnet rouge pour nous mettre sur la voie !

Je vous avais parlé de Jean-Louis BLONDEAU pour lequel je ne trouvais pas d'acte de décès et pour cause ! L'histoire ici.

Celui qui a le plus voyagé dans mon arbre est sans conteste Jean BEAUNEZ, originaire de Préporché dans le Morvan et qui se marie en 1838 à Herry avec Marie CANDRET. Plus de 100 km les séparaient pourtant.

Ou encore Marie AUGIER née à Issoudun dans le Bas-Berry, venue jusqu'à Sancerre épouser Pierre HABERT à la fin du XVIIème siècle.

Mais nul n'est besoin d'aller si loin, car parfois entre villages voisins ça va, ça vient. On peut dire qu'ils ne nous facilitent pas la tache !

Et vous, quel est votre record ?





lundi 15 avril 2013

N comme Numéro

Au début de sa généaologie, on travaille avec nos proches. Ils sont encore en vie, ou bien on les a connu. On regarde avec nostalgie des photos, on se remémore des souvenirs. Et puis on remonte dans son arbre, et très vite on rencontre des inconnus. Nos parents peuvent encore nous en parler, nous montrer quelques photos.

Et puis plus rien. Plus rien qu'un numéro, un code, un nom et un prénom. Au mieux une profession.

Alors mon travail c'est de fouiller plus loin que ces numéros pour redonner à mes ancêtres un semblant d'humanité...





dimanche 14 avril 2013

M comme mendiant

J'ai déjà parlé d'une ancêtre dont la profession était mendiante : Jeanne CHAMPION, qui a mis au monde Jacques CHAMPION, né de père inconnu. L'article est ici.

Et bien j'en ai découvert un autre plus récemment. Il s'agit de Charles VIMON, indiqué comme mendiant sur son acte de décès. Et pourtant : lors de son mariage et de la naissance de ses enfants il est vigneron. En 1780 lors du décès de sa femme, il est toujours vigneron à Bué. Son acte de décès date de 1783, soit 3 ans plus tard, où il est désigné comme mendiant ... et à Pierrefitte-ès-bois, à plus de 30  kilomètres.
Lors des actes concernant ses enfants postérieurs à son décès, Charles VIMON est toujours considéré comme vigneron.

Bref, un petit mystère.




vendredi 12 avril 2013

L comme la Loire et ses dangers

L'idée de cet article m'est venu en lisant un commentaire sur un acte de décès. Celui-ci concerne François BLONDEAU, fils de Henri BLONDEAU et Marie BEAUVOIS (sosa 524 et 525).

Alors que je cherchais un peu plus de renseignement sur les enfants de ce couple habitant Sury-en-Vaux, je trouve un acte de décès à Bannay, situé à quelques kilomètres. Il est en date du 6 août 1756.

Il est dit qu'avec la permission du bailly de Sancerre, François Blondeau venant de St Satur en charrette tiré par 4 chevaux s'est noyé dans la Loire en crue depuis le 19 décembre. Il a été découvert par un marinier à St Thibault. Son frère et ses beau-frères sont venus le reconnaître.

Une preuve de plus que la Loire était (et peut toujours être) bien dangereuse. Voici d'autres exemples trouvés dans les archives :

  • Jean DECHOUX est décédé à 13 ans en 1752 à Bannay. Il est indiqué qu'il s'est noyé dans la Loire le 18 avril. Il conduisait un bateau avec son père, trouvé sur un banc de sable.
  • Le 7 juillet 1829, François LOISEAU et Patient BOIDEAU 11 ans sont trouvés noyés dans la Loire. Ils auraient voulu se baigner.
Mais nul besoin d'avoir un fleuve à proximité pour se noyer, j'ai rencontré de nombreuses noyades dans des mares, de petites rivières et même dans des fontaines. Etait-ce bien des accidents à chaque fois ?


jeudi 11 avril 2013

K comme Ker

Je quitte mes origines le temps d'un article, pour parler de ma région "d'adoption" la Bretagne. Parce qu'il existe ici un petit mot d'origine bretonne que l'on rencontre très souvent lorsque l'on se déplace : ker, ou plutôt kêr. Pour la petite anecdote, un collègue fraichement arrivé s'est perdu dans la campagne et a demandé son chemin en disant "le nom du lieu-dit c'est ker quelque chose". Autant dire que ça n'allait pas beaucoup l'aider !

C'est mot qui n'a pas d'équivalent en français, il désigne un lieu habité et peut vouloir dire hameau, village ou bien encore "maison" dans le sens du foyer. La maison en dur, doit plutôt être traduite par ti. L'association des deux, Ti-kêr, la maison-village peut être traduite par mairie.

Comme je ne suis pas une spécialiste, je vais vous indiquer quelques liens intéressants :
  • sur le site Bretagne.com, de nombreux exemples de noms de lieux en kercomme kerhoad (le village au milieu des bois) ou kermenez (sur la montagne) ;
  • un très bel article sur le blog vous voyez le topo



Agrandir le plan

mercredi 10 avril 2013

J comme Jeudis des archives à Rennes

Je profite de ce challenge pour rendre hommage aux archives municipales de Rennes qui proposent régulièrement, le jeudi, des ateliers gratuits. Je les ai découvert un peu par hasard, et j'ai trouvé ces initiative vraiment très bonnes, dignes du service public !

Les thèmes des atelier sont divers et variés, tous plus intéressants les uns que les autres :

  • des ateliers de paléographie, où l'on lit des textes issus des archives de plus en plus anciens. Pour tous ceux qui habitent trop loin, il est possible d'aller consulter les documents et leur transcription sur le site. Idéal si on cherche à s'exercer. Pour les curieux, c'est par ici. Les textes permettent de se plonger dans l'histoire, avec par exemple un billet d'Anne de Bretagne ou la venue du roi à Rennes...
  • des ateliers pour apprendre à retracer l'histoire d'un quartier, d'un commerce.
  • des conférences sur la ville de Rennes, son architecture, ses lieux.
Bref, un régal.
Ici le site des archives de Rennes.

mardi 9 avril 2013

I comme Isidore Champault

Plusieurs idées pour le I, mais finalement j'ai décidé d'en savoir plus sur Isidore CHAMPAULT.

Je pensais que cet article serait vite rédigé, Isidore a été dans les différents actes que j'ai retrouvé simple journalier à Neuilly en Sancerre.

Isidore nait le 24 décembre 1843 à Neuilly-en-Sancerre de Jean-Louis CHAMPAULT âgé de 25 ans, manoeuvre, et de Marie MIGEON.

Je le retrouve dans le recensement de 1846. Il est indiqué qu'il vit dans la même maison que ses grand-parents, Jacques et Marie MIGON, sa tante Louise MIGON, ses parents ainsi que son frère Julles âgé de 1 ans. Celui-ci décède pourtant à 3 mois... Une petite sœur, Marie Constance, nait en mai 1847. Cette dernière décède à l'âge de 15 ans en juillet 1862. Entre-temps une autre sœur, Marie Adèle, naît en 1850 à Crézancy, village voisin.

Je retrouve la trace de cette famille à Neuilly, au lieu-dit Sigurets. On y trouve bien sûr Jean-Louis CHAMPAULT et sa femme Marie MIGON. Mais pas de trace d'Isidore. Sa sœur Adèle et un nouveau frère Henry son présents, tout comme une certaine Henriette RAFFAITIN, en nourrice.

Ils semblent être proches voisins d'une autre famille formée de Pierre ETIEVE et Solange CANON avec leur fille Jeanne, du même âge qu'Isidore.

Si je parle de ces voisins, c'est que le 20 février 1871, Jeanne âgée de 28 ans met au monde une fille "naturelle", Marie Adèle Françoise ETIEVE. Marie-Adèle ... tient, ça ne vous rappelle personne ?

Le 9 janvier 1872 Isidore CHAMPAULT épouse Jeanne ETIEVE, et du même coup reconnaît la petite Marie Adèle Françoise : l'honneur est sauf !



Lors des recensements de 1872 et de 1876, Isidore habite chez ses beau-parents avec sa femme, au hameau des Sigurets. Un endroit qu'il ne quittera apparemment plus. Il sera le plus souvent désigné comme journalier, quelques fois comme cultivateur.

Le couple aura trois autres enfants : Narcisse Léon (°1870), Henri Isidore Eugène (°1878) et Marie Aline Arthémise (°1883). Entre temps, on le retrouve témoin au mariage de sa soeur, Marie-Adèle ainsi que parrain de sa nièce, Marie Alexina (fille de Marie-Adèle).

Il vit ensuite une période sombre entre 1881 et 1882. Tout d'abord de décès de son beau-père Pierre ETIEVE, pour lequel il est témoin puis sa belle-mère Solange CANON le 19 décembre 1882. A peine un mois plus tard, le 15 janvier 1883 il est témoin du décès de sa sœur Marie-Adèle puis le 21 janvier de Marie Alexina, sa nièce. Des décès si rapprochés, c'est étonnant quand même !

lundi 8 avril 2013

H comme Hors la loi

Tout part d'un banal problème : il arrive parfois que l'on ne trouve pas l'acte d'un aïeul. C'est le cas de Jean-Louis BLONDEAU mon SOSA 172.
Il est né le 6 janvier 1781 à Verdigny, et se marie le 16 février 1795 avec Marie RAIMBAULT. Il est âgé de 14 ans, et sa femme de 18 ans.



Mais aucune trace de son acte de décès, ni à Verdigny ni aux alentours. J'ai alors étendu mes recherches aux arbres en ligne, et là : stupeur ! Mon ancêtre aurait été jugé pour contrefaçon. Cela rejoint en fait ce que j'avais entendu un jour au détour d'une discussion familiale.

Je n'ai malheureusement pas lu les documents en question, mais le généalogiste qui est heureusement plus organisé que moi a cité ses sources ce qui me permettra d'aller voir de mes propres yeux les pièces du procès. Elle se trouvent aux archives du Cher, Liasse 2.U.1164 dossier n°129 et 38 U 160.

Voici le résumé de ce qu'à trouvé ce généalogiste : Jean-Louis BLONDEAU aurait été condamné à mort par contumace le 13 juillet 1815 par la cours spéciale du Cher. Il serait coupable d'avoir en 1814 contrefait des monnaies d'argent ayant cours légal en France. La suite serait des plus rocambolesque car il échappe à la justice après s'être fait délivrer un passeport (certainement un faux) à Sancerre.

Merci donc à Alain Rodermann qui a mis ces éléments en ligne, la page est ici. Et j'espère un jour pouvoir vous en raconter plus !


dimanche 7 avril 2013

G comme Génétique ou pourquoi les enfants d'un couple sont différents ?

Je l'avoue, la biologie a toujours été mon dada. Aller en cours était plus pour moi du loisirs, alors je vais vous faire découvrir quelques notions de génétique. Comme le sujet est vaste je vais tenter de répondre à la question : combien potentiellement un couple peut-il avoir d'enfants différents ?

Tout commence dans le noyau de nos cellules. Nous y trouvons l'ADN, sous forme de 23 paires de chromosomes.

Les hommes et les femmes produisent des gamètes (spermatozoïde ou ovaire) avec un seul chromosome de chaque paire :
- pour les femmes 22 chromosomes +  1 chromosome X
- pour les hommes 22 chromosomes + 1 chromosome X ou Y (c'est donc bien monsieur qui décide)

C'est en fait la moitié du chromosome qui va dans le gamète, mais rassurez-vous l'autre bras repoussera. Ce phénomène s’appelle la méiose.


Nous arrivons maintenant à la fécondation : il arrive que les gamètes se rencontrent par hasard après un long voyage. Une nouvelle cellule nait, avec de nouveau ses 23 paires de chromosomes. Vu le nombre de chromosomes, vous imaginez bien que le nombre de combinaisons possibles est important.

Voici l'exemple des combinaisons possibles avec une seule paire de chromosomes.

Donc pour une seule paire, 4 combinaisons différentes. Mais combien pour les 23 paires ?

Voici le calcul :

Comme nous avons 23 paires de chromosomes :
- Un homme produit 2 puissance 23 combinaisons de spermatozoïdes différents (2 puissance 23, c'est à dire multiplier le chiffre 2 par lui-même 23 fois)
- Une femme produit également 2 puissance 23 combinaisons d'ovules différents

La rencontre des deux donne 2 puissance 23 x 2 puissance 23 = 2 puissance 46 combinaisons soit 70 368 744 180 000 individus différents potentiels (en toutes lettres plus de 70 milles milliards).


Tout ça sans vous parler des mutations ou des recombinaisons de chromosome !
Ici voici le phénomène du crossing-over qui se produit de temps à autres, les chromosomes s'échangent des bouts de bras, créant de nouvelles combinaisons !

C'est pour cela que chacun d'entre nous, et chaque membre de notre arbre est unique (sauf les vrais jumeaux bien entendus).

vendredi 5 avril 2013

F comme Forêt

J'ai pendant longtemps travaillé sur la même branche de mon arbre, qui pousse au milieu des vignes. Et un jour, en en démarrant une autre branche, j'ai "découvert" la forêt.

Tout part de Pierre Francisque CHAMPION (1878-1938) qui apparaît dans le livret de famille de mon arrière-grand-père avec comme profession "charbonnier". En voilà une activité pas banale !

Son père Auguste Alexandre CHAMPION (1837-?) est également charbonnier. Mais une génération au-dessus, son père est tout simplement journalier, je perds le fil de la forêt ici.

Détail amusant, le beau-père d'Auguste CHAMPION, Pierre PALISSON est lui garde forestier. Mais de la même manière, plus de trace de la forêt chez ses parents.

Je me disais que ce genre de métier devait se transmettre de génération en génération. Mais en faisant quelques recherches je me suis rendue compte que dans cette branche, les métiers liés à la forêts sont de "l'opportunisme". Ainsi Pierre PALISSON est laboureur à 29 ans, tout comme Auguste CHAMPION est journalier à ses débuts. Être journalier dans les champs ou dans la forêt, finalement peu importe.

Cet aïeul aura par contre beaucoup bougé : entre les actes de naissance de de ses enfants et les recensements, j'ai noté pas moins de cinq localisations différentes. Il est également "absent du domicile" lors de la naissance de l'une de ses filles. Passait-il son temps dans la forêt ?



En bleu la localisation d'Auguste CHAMPION et en rouge Pierre CHAMPION, son fils.

J'ai jeté un oeil aux recensements de 1901.
A St-Bouize on trouve 6 scieurs de long, 1 bucheron ... mais aussi 6 sabotiers, 9 charpentiers et 5 menuisiers.
A Feux, on trouve 5 scieurs de long, 2 fendeurs, 1 garde forestier, 3 menuisiers et 3 sabotiers.

jeudi 4 avril 2013

E comme Enfants, nombreux enfants ...

Aujourd'hui je vais parler d'enfants, ou plutôt de familles nombreuses rencontrées au fil de mon arbre.

Familles nombreuses...


  • La "championne" de mon arbre est Marguerite SENEE (1692 - 1767) qui aura mis au monde 10 enfants, 7 garçons et 3 filles. Ils sont issus de deux unions différentes, la première avec Jean PRIEUR (4 enfants) et la seconde avec Louis REVERDY (6 enfants). Jean PRIEUR, l'aîné de ses enfants est mon SOSA n° 588 et Marguerite REVERDY, l'avant-dernière, ma SOSA n° 265. Marguerite était âgée de 23 à 47 ans lors de ces naissances.

  • Le couple Anne BEDU (1772-1816) et Louis MOREUX (1757 - 1831) aura 9 enfants,5 garçons et 4 filles. Lors de leur mariage, Anne a 18 ans et Louis 33 ans.

  • Le couple Jeanne RAIMBAULT (1724 - 1786) et François DEZAT (1722-1793) aura également 9 enfants, 5 garçons et 4 filles.

  • Le couple Célestine THOMAS (1819 - 1906) et Pierre GUENEAU (1809 à 1863) aura 9 enfants, 6 garçons et 3 filles .

... familles heureuses ?


Je n'ai pas trouvé de femme morte en couche, mais le nombre important de grossesses et d'accouchements ont certainement eut raison de la santé de certaines. Voici un exemple :

Françoise REVERDY se marie en 1726, elle est alors âgée de 22 ans. En 1721 elle met au monde sa première fille ... la première d'une série de 8 enfants  dont 6 filles. Les naissances sont espacées en moyenne d'un an et demi. La petite dernière, Jeanne, nait le 15 novembre 1740. Françoise, elle, décède le 13 mai 1741. Difficile de se dire que cette grossesse à 37 ans ne l'aurait pas fatiguée !








mercredi 3 avril 2013

D comme Daktulosphaira

Daktulosphaira vitifoliae est plus connu sous le nom de phylloxera. Ce petit insecte venu d'Amérique se nourrit en piquant les racines des vignes et a commencé à s'attaquer aux vignobles français à partir du milieu du XIXème siècle.

En 1885, coup de massue dans le sancerrois : des vignes de Sancerre, Verdigny et Veaugues sont touchées. Les nombreuses tentatives pour sauver le vignoble furent en pure perte : sulfure de carbone, arrosage des vignes pour noyer le puceron ... mais il fallut arracher comme partout ailleurs, et on avait perdu bien du temps ! Le vignoble ne sera sauvé qu'en utilisant des prote-greffe résistants au phylloxera en provenance des Etats-Unis. Pendant un temps le sancerrois a porté les cicatrices de cet épisode comme on peut le voir sur ces carte postales.



De nombreux habitants quittèrent la terre. Il fallait acheter les porte-greffes, travailler le sol (donc acheter un cheval), attendre quatre ans le temps que les plants commencent à produire.
Un vrai cataclysme, dont j'imagine sans peine l'impact pour mes ancêtre. En 1900, il ne restait plus qu'un faible nombre de vignerons.
Ainsi à Verdigny, le vignoble passera de 145 ha en 1885 à 20 ha en 1898.





mardi 2 avril 2013

C comme Casanier

Casanier. Adjectif. Qui apprécie de rester chez soi, sédentaire.

Un adjectif qui convient bien à la grande majorité de mes ancêtres. Certains généalogistes ont des arbres qui les mènent aux quatre coins du monde, et bien les miens ont très peu bougé. Pas de marin, ni de batelier, non des ancêtres avec les pieds bien sur terre. Le point positif c'est que les recherches sont plus faciles. Par contre je ne vois pas beaucoup du pays !

En regardant le nombre d'utilisation (nombre d'actes par communes), je remarque qu'il y a cinquante communes différentes dans mon arbre.

Attention pour la suite de cet article, car les chiffres vont cacher plusieurs biais : tout d'abord car j'ai commencé ma généalogie dans certaines communes, donc bien représentées. Comme je me suis basée sur des dépouillements au début, seules les communes suffisamment bien dépouillées y étaient représentées.

Je vous parlais hier du Berry, et bien 99% des actes proviennent du Cher.
Une seule commune, Sury-en-Vaux, totalise 44% des utilisations. Si on ajoute Verdigny, ces deux communes en totalisent 58%.

Les six premières communes, toutes originaires du sancerrois représentent les trois quarts des actes.
A être casanier, on se marie beaucoup entre cousins ! J'en ai déjà parlé quelque fois, et j'en reparlerai encore ...

A l'occasion de cet article, j'ai remis à jour ma carte sur google maps pour montrer la provenance de mes ancêtres. La couleur va du rouge (plus de 300 utilisations) au bleu clair (moins de 20).


Afficher Généalogie sur une carte plus grande

lundi 1 avril 2013

B comme Berry

Encore un point commun de bon nombre de mes ancêtres, le Berry. Pour être plus précise, le Haut-Berry.

Les berrichons ne sont pas souvent pas taxés de régionalisme. En effet, si vous dites "berrichon" à la majorité des français, l'image qui leur viendra en tête sera celle d'un paysan un peu arriéré à l'accent absurde. C'est que le Berry, c'est moins sexy que la Bretagne, le Pays Basque et la Corse.


Et pourtant !

Le Berry disparait officiellement avec la révolution française. Il se divise grosso modo en deux départements le Cher (Haut Berry) et l'Indre (Bas Berry). Je dis bien grossièrement car certaines communes du Berry seront intégrées à d'autres départements, tout comme certaines communes d'autres régions rejoindrons le Cher ou l'Indre.

Le Berry se compose de huit régions naturelles (du nord au sud) : le Val de Loire, la Sologne, le Pays-Fort, le Sancerrois, la Champagne berrichonne, le Boischaut Nord, le Boischaut Sud et la Brenne.

Mes ancêtres viennent surtout de trois de ces "régions" : le Sancerrois, le Val de Loire et le Pays Fort.

  • Le Sancerrois est une zone de collines à l'est du Cher, connue pour sa gastronomie : les vins AOC de Sancerre et le crottin de Chavignol. Je ne vais pas vous raconter toute l'histoire du sancerrois, j'espère bien m'y atteler sérieusement un jour !

  • Le Val de Loire, ou plutôt des communes à proximité de la Loire, souvent situées au sud-est du Sancerrois. Ce sont des zones plus planes. Les communes de mes ancêtres sont souvent situées sur, ou à proximité du canal latéral à la Loire.

  • Le Pays Fort qui jouxte le sancerrois est une région de polyculture-élevage. Au niveau architectural, une particularité est la présence de grandes pyramidales, qui comme leur nom l'indique ont un toit en forme de pyramide.

Vous l'aurez compris, ce billet est un hommage à ma région d'origine, que je n'échangerai pas pour tout l'or du monde.


Pour voyager dans le Berry de chez soi :

Berry Province, le tourisme dans le Berry
Site de la grande pyramidale de Vailly-sur-Sauldre


A comme Agriculture

Agriculture est certainement l'un des mot qui résume le mieux ma généalogie. En effet, pas de noblesse dans mon arbre (ce que je ne cherchai pas forcément d'ailleurs) mais de petites gens, des paysans. Dans les actes les professions citées vont du manœuvre au laboureur, en passant par le vigneron. Voici la liste que j'avais faite il y a quelques temps :

- Vigneron
- Garde Vignier 
- Tonnelier
- Cultivateur, laboureur
- Jardinier
- Propriétaire

On retrouve donc sans grande surprise de nombreux métiers liés à la vigne : vigneron, garde vignier (qui garde les vignes ?), tonnelier. Pourtant à cette époque, pas de grandes exploitations. Il suffisait d'avoir un lopin de vigne pour être vigneron. A noter d'ailleurs que j'ai découvert aussi quelques vigneronnes.


Également de nombreux "jardiniers", mais uniquement en provenance d'un village, Saint-Bouize à l'époque où le château de la Grange était encore habité. Peut-être donc que mes ancêtres travaillaient dans le parc du château ?

Mais en-dehors des professions officielles il y a aussi ces occupations que l'on ne trouve pas dans les papiers : comme par exemple ces femmes qui "mènent moder les chieuves" (traduction : qui emmènent les chèvres dans les prairies).

Une vie rythmée par les saisons et les cycles de la nature. Ne tombons pas dans l'angélisme, car mes ancêtres ont vécus dans la pauvreté comme l'attestent la mortalité infantile ou le faible nombre d'ancêtre sachant signer.

En relisant ce message, je me rends compte que cette liste est incomplète. En effet, je dois ajouter ma profession : ingénieur agricole.

Vous croyez qu'ils en auraient dit quoi mes ancêtres ?