mardi 27 décembre 2011

Bestiaire du moyen âge


Cet article n'est pas directement lié à mes ancêtres, car je n'en ai pas retrouvé au Moyen-Âge. J'aime cependant tout ce qui touche au bestiaire de cette époque. Il y a justement eut une très bonne émission dans la marche de l'histoire (France Inter) a écouter ici. Comment étaient classés les animaux, les "domestiques" les "imaginaires".

Je vous invite aussi à consulter le livre du bestiaire des cathédrales.


mercredi 30 novembre 2011

Bonne nouvelle

Les archives départementales de la Nièvre sont en ligne ! Ou tout du moins en partie.

Le lien : http://archives.cg58.fr

mercredi 2 novembre 2011

Meunier sur la Belaine

J'ai dans mes ascendants plusieurs meuniers. Mais il n'est pas toujours précisé dans les actes le lieu précis du moulin ; il faudrait pour se faire dépouiller les recensements ou les archives de notaire. Ce n'est qu'à l'état de projet pour l'instant

Heureusement on peut parfois tomber sur ces informations qui permettent de pousser les investigations un peu plus loin. Ainsi, François THOMAS (1776-1817) aurait été meunier à Moulin Alix, sur la commune de Sury-en-Vaux. Renseignement pris, ce moulin se trouve sur la Belaine.
La commune de Sury-en-Vaux était apparemment bien pourvue en moulins : moulins à vent sur les collines ou à eau dans le creux des vallons. La Belaine n'est qu'un ruisseau prenant sa source au sud du Petit Chaudenay à Ménetou-Râtel. Il traverse ensuite Sury-en-Vaux, longe le bois de Charnes puis traverse Bannay avant de rejoindre le Ru et le lit de la Loire. Ce ruisseau aurait alimenté jusqu'à sept moulins, aujourd'hui presque tous disparus, ou plutôt réhabilités.
Source : Géoportail
Carte de Cassini (source : Géoportail)

Un internaute a étudié l'historique des noms de ruisseaux dans notre région, voici ce qu'il a pu trouver sur la Belaine :
Riparia de Siagacoin in Vallibus, La rivière de Baillene, Ripparia de Vellene, Baillene, Bellennes, La rivière de Vallenes, La Veleyne, Rivière de la Vellaine, La rivière de Bellennes, La rivière de Belaines, La rivière de Ballaine, Vellaine, la rivière de Belaine, Ruisseau de Belaine

Ceci est un condensé : plus d'informations sur le site ici.

Au fond coule la Belaine ... ici au nord du Moulin Granger (source Google Maps - Street View)

lundi 31 octobre 2011

Déclarant, tout un métier

J'ai découvert lors de dépouillements systématiques de sépultures des déclarants qui reviennent très souvent dans les actes. Et bizarrement, ils sont le plus souvent cités comme "amis" des défunts.
En voici quelques-uns pour la commune de Saint-Bouize, tirés du début du XXème siècle :

- Clément DUCROUX, secréatire de mairie (1914-1917)
- Adrien GABOT, sans profession (1912-1918)
- Hubert GAUDRY, maréchal (1910)
- Eugêne LOGNON, instituteur (1910-12)
- Pierre MECHIN, garde champêtre (1918)
- Ovide PICARD, marchand de bois (1913)
- Louis TRUCHON, charpentier (1913 - 1918)

Ces hommes étaient soit artisans, soit représentants de l'État. Le plus souvent le premier déclarant était une personne de la famille ou un voisin, et en second déclarant on pourrait retrouver l'un de ceux que j'appellerais "déclarant professionnel" à moins qu'officiel ne soit plus exact. Jamais je n'aurai pu découvrir ceci en
ne m'intéressant qu'à ma généalogie. Les archives ont beaucoup de choses à nous apprendre !


samedi 8 octobre 2011

Dur dur

Et oui dur dur d'avancer sur sa généalogie lorsque l'on n'est pas sur place. Je ne suis pas déjà en retraite, et même si j'ai des congés je n'ai pas forcément l'occasion de me rendre régulièrement aux archives. Archives qui ont d'ailleurs la fâcheuse tendance d'être en vacances en même temps que moi. Alors je profite des ressources sur internet ... et j'essaie de faire progresser la généalogie des autres en participant à ces dépouillements.

C'est finalement cela que j'ai découvert en même temps que la généalogie, beaucoup de générosité.

mercredi 21 septembre 2011

Scholastique, drôle de prénom

Si je suis de moins en moins étonnée par les prénoms étranges que je peux rencontrer lors de mes recherches, j'avoue que Scholastique est un prénom qui m'intrigue toujours !

Dans mon arbre se trouve Scholastique REVERDY, née à Savigny en Sancerre le 10 février 1766, de parents vignerons. Elle se marie avec Alexandre DEZAT, lui-même vigneron à Sury-en-Vaux en 1792. Je n'en dirais pas plus, car je pense écrire plus longuement sur ce couple que j'aime bien.
Ils donneront ce même prénom Scholastique à leur fille née en 1798.

J'ai recherché les enfant qui auraient pu recevoir ce même prénom dans le village de Savigny-en-Sancerre :

- Le 10 février 1764 nait Scholastique DESREAUX à Savigny. Elle est la fille de Sylvain DESREAUX, laboureur et Marie DYON. Elle décède le 30 décembre 1765.
- Le 10 février 1769 nait Scholastique GITTON, à Savigny. Elle est fille d'un manœuvre François GITTON et Anne ROBERT.
- le 9 février 1777 nait Scholastique TIROT, fille de Jean-Baptiste TIROT Cabaretier et Marie Anne ROBLIN. Elle décède le 25 mars.
- le 14 février 1778 nait Scholastique MOINDROT, fille de François MOINDROT, manœuvre et de Magdelaine PAURON.
D'autres porteront le même prénom par la suite. Les parents sont d'origine modeste, mais voyez-vous le point commun le plus troublant ?

En faisant cet inventaire, je me suis dit que c'est tout de même une drôle de coïncidence, toutes ces naissances autour du 10 février. C'est tout simplement la date de sainte Scholastique. Voilà le mystère de ce drôle de prénom résolu. Mes aïeux n'ont fait "que" choisir le prénom en fonction de la date de la naissance.
Pour information sainte Scholastique est la sœur de saint Benoît.

mercredi 14 septembre 2011

Ornements de toiture

J'ai visité l'exposition temporaire "compagnons célestes" proposée par l'écomusée du pays de Rennes. Comme à chaque fois une très bonne exposition. Mais ce qui m'intéresse le plus ici, c'est surtout ce qui tourne autour des métiers associés. J'ai ainsi pu compléter ce que j'ai pu voir avec les archives d'une exposition qui s'est tenue à Bourges, mais dont je n'avais pas entendu parler. En fait, il n'y a pas à proprement parlé de métier spécifique aux ornements.
  • Le charpentier est impliqué au premier plan tout comme le couvreur qui pose les épis. Certains couvreurs pouvaient également être des créateurs de tuiles faitières ou épis en zinc par exemple.
  • Le potier fabriquait ceux en terre. Selon la composition, la terre était cuite une ou plusieurs fois. Les autres matériaux possibles étaient l'ardoise, le plomb ou encore le zinc. En Ille-et-Vilaine, de nombreux potiers étaient présents à Chartres-de-Bretagne ; dans ma région d'origine, le Sancerrois, les zones de production les plus proches étaient la Borne ou Morogues ; c'est le grès que l'on rencontre majoritairement.
Quelques exemples ci-après :

Les épis de faîtage à Bourges c'est ici.
L'écomusée de Rennes par .

vendredi 2 septembre 2011

Implexe ... et demi

Pour les non initiés, un ancêtre est dit implexe lorsqu'il est rencontré à plusieurs endroits dans son arbre généalogique. Cela correspond vulgairement à ce que l'on pourrait appeler de la consanguinité. Cela était notamment monnaie courante dans les familles royales, ce qui est bien loin d'être mon cas.

J'avais rencontré fréquemment ces couples en "doublon" dans mon arbre. Ma
is tout récemment je suis tombée sur une aïeule qui est implexe ... mais qui a eut deux maris différents, deux unions que je retrouve à différents endroits de mon arbre.

Marguerite Senée est née à Verdigny le 10 février 1692, de Louys Senée et Marguerite Chastignier.

- Elle se marie le 7 janvier 1712 à Verdigny avec Jean Prieur, manoeuvre, un gars du cru. De leur union naîtrons Jean Prieur (ancêtre de ma 9ème génération), Louis, Marguerite et Jeanne. Je ne connais pas la date exacte, mais le premier mari de Marguerite Senée décède entre 1724 et 1727.

- En 1727 Marguerite Senée se marie de nouveau à Verdigny, le 21 janvier avec Louis Reverdy un vigneron. De cette union naîtrons Pierre, Jean (qui ne vivra que 18 mois), Jean, René, Marguerite (ancêtre de ma 9ème génération) et André.

samedi 20 août 2011

Le dirigeable République à Jussy le Chaudrier

En fouillant dans des cartes postales anciennes, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un dirigeable accidenté à Jussy le Chaudrier. Il me fallait mieux connaître cet évènement !

Le république était un dirigeable militaire mis en service en 1908, avant de réaliser différentes campagnes.

Le 3 septembre 1909, le dirigeable quitte les Yvelines. Il rejoins Montargis situé à 103km en 3h. Il survole ensuite Briare, Cosne et arrive à la Charité sur Loire.
Cependant un problème dans la circulation d'eau contraint l'équipage à atterrir en urgence. Il s'arrête au lieu-dit des Policards à Jussy-le-Chaudrier. La nacelle subit des avaries, tout comme de nombreuses autres parties du dirigeable.

Du gaz s'échappe. La décision est prise de dégonfler le dirigeable ... puis de le transporter par chemin de fer.


Après remontage et différentes manoeuvres, ce dirigeable connaîtra une fin tragique en s'écrasant lors du voyage du retour le 25 septembre 1909.

Un site très complet sur l'histoire des dirigeables à Chalais Meudon.
Un article sur l'accident du dirigeable, sur histoire généalogie.

samedi 13 août 2011

Merlin, un nom enchanteur ?

Le 22 octobre 1844 Louis GUENEAU (mon sosa 90) épouse Geneviève MERLIN. Un nom comme cela, ça ne s'invente pas ! J'arrive à remonter jusqu'à ses parents Thomas MERLIN et Victoire BERTRAND.. et puis plus rien. Impossible de trouver l'acte de mariage, cette branche est restée déserte pendant des années. Jusqu'à ce que j'arrive enfin récemment à détricoter l'histoire.

Un premier mariage
Le 25 novembre 1817 au Noyer, Thomas MERLIN alors domestique épouse Scolastique RAFESTIN, fille d'un laboureur de Ménetou Râtel. De leur union nait Jean-Baptiste
MERLIN le 14 février 1818. C'est le jour de la Saint Valentin mais il n'y a pas 9 mois entre le mariage et la naissance de Jean-Baptiste il me semble !
Il n'y aura pas d'autre descendant de ce couple, Scolastique RAFFESTINdécède le 8 avril 1819.

Deuxième mariage,
Le 9 novembre 1821, Thomas MERLIN épouse Victoire BERTRAND à Thou. Il y a donc bien eut mariage ... mais au nom de Thomas MARTIN, voilà pourquoi j'ai mis tant de temps à faire le lien.
Le 1er janvier 1822 nait Victoire Pélagie MERLIN. Elle décèdera le 2 octobre 1823 à 21 mois. Jacques Patient MERLIN naît ensuite le 31 mai 1825 ... et décède 3 mois plus tard le 27 août 1825.
Victoire BERTRAND tombe de nouveau enceinte, certainement début décembre 1825 ... mais elle ne le sait pas encore que Thomas Merlin décède le 18 décembre 1825. Geneviève naît le 2 août 1826 dans un autre village, Sury-en-Vaux.
Victoire Bertrand ne se remariera pas.

Cette même année 1825, Thomas Merlin est le témoin de la naissane, puis du décès de Marie Vataire. Cette fille est née de père inconnu, de Jeanne Vataire domestique au Noyer (peut-être au Château de Boucard ?).

Ces histoires comme celles-ci qui nous montrent que la vie était dure, tout le monde en a dans son arbre. Pour répondre à ma question, pour le cas de Thomas son nom ne me semble pas si enchanteur que cela.

mercredi 10 août 2011

Protestantisme

J'aime beaucoup l'émission la marche de l'histoire sur France Inter. Lundi dernier a été rediffusée une émission sur Marie Durand et la résistance protestante au XVIIIème siècle. L'occasion de refaire le point sur différents événements de cette période.
Je me sens concernée car il y a quelques mois je me suis découvert une branche protestante. Familles originaires de Sancerre, haut lieu du protestantisme dans le Berry.


Une période plus ancienne, 1573 Sancerre l'enfer au nom de Dieu. Abraham Malfuson.

Une phrase de l'intervenant a particulièrement fait écho en la généalogiste que je suis. En refusant tout acte catholique, les protestants n'avaient plus d'identité. A l'époque l'état civil était géré par l'Eglise.
Ces hommes et femmes n'avaient donc pas d'existence, étaient comme suspendus en l'air.
Deux dates importantes : 1685 et la révocation de l'Edit de Nantes. L'exercice de la religion protestante est interdite, les pasteurs sont bannis. En 1787 L'Edit de Versailles, dit Edit de Tolérance, redonne des droits et donne lieu à des régularisations de mariage.

Un exemple : à Sancerre en novembre 1788, trois mariages avec le même patronyme ont été ajoutés.
- Le 18 novembre 1788 réhabilitation du mariage Pierre SERVEAU et Marie Jeanne NAUDET
- le 27 novembre 1788 réhabilitation du mariage Jean FEUILLAUT et Anne SERVEAU
- le 28 novembre 1788 réhabilitation du mariage Jacques SERVEAU et Marie Anne DUCLOU . Ceux-ci ne sont autres que les parents de Pierre SERVEAU. Leur acte de mariage est donc postérieur à celui de leur fils !

Pour écouter l'émission sur Marie Durant et la résistance protestante c'est ici.
J'ai également découvert le site du musée virtuel du protestantisme français, très bien documenté.

mardi 9 août 2011

Ancêtres cartographiés

J'ai décidé de cartographier les évènements qui apparaissent dans ma base de données. Il y a certainement un petit biais avec la sur ou sous représentation de certaines communes qui est du pour partie à la présence ou l'absence de dépouillement.

Quoi qu'il en soit, on voit très bien qu'il y a eut peu de mouvements chez mes ancêtres. Il faut encore que je retravaille la couleur de mes icônes qui doit représenter la fréquence des évènements par ville.




Afficher Généalogie sur une carte plus grande

dimanche 7 août 2011

Le métier de cordier


Dans mon arbre je ne compte plus le nombre de laboureurs, cultivateurs, vignerons ou manœuvres. C'est pourquoi tout autre métier attire mon attention. C'est le cas de Pierre Habert (1674-1744) cordier à Sancerre, fils de Pierre Habert, drapier.
Première remarque, on dit bien cordier et non pas cordelier, nom que prirent les franciscains en France (sur leur robe on trouve une "corde liée").

J'ai eut la chance de voir un aperçu de ce métier lors d'une visite au château de Guédelon. Ce métier était répandu dans les zones maritimes car les métiers de la mer nécessitent de nombreuses cordes. Dans notre région, les cordes servaient surtout aux paysans et à quelques autres métiers comme les charpentiers.

Dans notre région, le matériau pour fabriquer les cordes étaient le chanvre ; il a été cultivé jusqu'en 1920 dans le Berry.
Voici la description de la culture que j'ai trouvé sur le site Berry Passion :
La graine de chanvre, le "chènevis", était semée à la volée, fin Avril ou début Mai. Vers le milieu de l'été... pouvait commencer l'arrachage des pieds... Les pieds femelles étaient passés à travers les dents d'un "érussoir", sorte de gros peine de fer qui se destinait à récupérer la semence pour l'année suivante. Le reste de la récolte était mis en bottes, était porté généralement dans des fosses, ou dans des "boires" à l'eau stagnante, pour ce qui est nommé "rouissage".

Les cordiers ne cultivaient pas eux-même tout le chanvre dont ils avaient besoin. Ils étaient plutôt "prestataires de service" : on leur apportait le matériau, ils donnaient la corde en retour, moyennant salaire.
La technique en elle-même comporte trois étapes :
- le peignage des fibres à l'aide d'un séran. Le séran est une sorte de grande brosse avec des pics métalliques. Cela permet de nettoyer le chanvre et séparer les fibres.

- le filage : le cordier dévide le fil de chanvre.
- le câblage, dernière étape. On réunit plusieurs fils par torsion pour obtenir un toron. Enfin, plusieurs torons permettront de produire une corde.

Plus qu'un long discours, voici un diaporama qui reprend surtout l'étape du câblage.




Sources :
Sur internet :
Métiers d'autrefois
, généalogie.com, vieux métiers, Berry passion.
Nos ancêtres vies & métiers n°2, p15.

samedi 6 août 2011

Les Gentils Dépouilleurs

Pour ce premier vrai billet, j'ai décidé de rendre hommage à ces gentils dépouilleurs (GD) qui me permettent de rechercher mes racines malgré l'éloignement.
En effet, comme je travaille à près de 500km de ma famille et que les archives du département du Cher ne sont pas encore en ligne, mon seul salut est de fréquenter les salles de lecture lors de mes congés. Mon arbre aurait alors mis un bon moment à s'élever s'il n'y avait ces GD de Registre 18. Ils proposent en effet les dépouillements des BMS d'un bon nombre de villages du Haut Berry ce qui facilite grandement mes recherches. Un grand merci à eux.

Registre 18 c'est ici.

Ouverture et fermeture

Ouverture comme l'ouverture de blog qui sera je l'espère aussi prolifique que le nombre de mes ancêtres.

Fermeture comme les archives départementales qui n'avaient pas jugé bon l'indiquer sur leur site internet. Si cela ne m'a pas gâché les vacances, je suis néanmoins assez frustrée de ne pas avoir pu progresser dans mon site comme je le souhaité.